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Claude ruel : proumouvoir la culture entreprenariale pour de meilleurs lendemains. Par Yasmine Berthou JOURNALISTE

Publié par Mahamed Charkaoui sur 24 Août 2006, 13:10pm

Catégories : #Culture entrepreneuriale

centre de vigie sur la culture entrepreneuriale (cvce)

À l’aube de sa retraite, Claude Ruel, directeur général du Réseau québécois des écoles micro-entreprises environnementales, a décidé de se lancer corps et âmes dans la promotion de la culture entrepreneuriale. Une vocation à laquelle, cet ancien professeur qui a passé une grande partie de sa carrière dans les ministères, n’a cessé de se consacrer.

(JPEG) « Très souvent les gens associent les notions d’entrepreneuriat et d’entreprise, explique-t-il. Or, la culture entrepreneuriale fait référence au développement de l’esprit d’entreprendre, dont l’esprit d’entreprise constitue une partie. » Lorsqu’il y a confusion, cela cause préjudice à la culture entrepreneuriale qui porte un sens plus général et plus universel.

« Il est important de stimuler très tôt la culture entrepreneuriale, rappelle Claude Ruel. Les jeunes sont les porteurs de notre avenir et il faut leur donner les moyens de réaliser leurs rêves afin de voir éclore un monde meilleur. En prônant le développement de personnes responsables, autonomes, entreprenantes, innovatrices, Claude Ruel croit que la société bénéficiera d’un sérieux avantage.

« Un maximum de 10% des enfants auprès desquels nous faisons la promotion de la culture entrepreneuriale choisiront d’œuvrer dans le monde des affaires, note-t-il. Les autres auront appris à encourager leur capacité d’entreprendre des projets de tous ordres, que ce soit dans les domaines humains, culturels ou scientifiques, et la société en sera enrichie. »

Il estime d’ailleurs que la participation citoyenne constitue l’un des grands enjeux de ce développement. « À l’heure actuelle, les citoyens sont relativement peu engagés dans la vie d’une société qui n’exige d’eux qu’un vote tous les quatre ans, regrette-t-il. C’est quelque chose que l’on doit faire évoluer. C’est pour cela que, si les jeunes ont des rêves, nous devons les encourager et leur donner les moyens de les réaliser. Il faut toujours garder à l’esprit que les meilleures idées viennent de la base. »

Claude Ruel évalue que pour permettre à la population de s’impliquer davantage, il faut lui donner les moyens de développer son goût d’entreprendre des projets. Elle aura alors la capacité de mieux intervenir pour l’environnement, l’une de ses autres grandes préoccupations.

Motivé par son désir de travailler auprès des jeunes à l’amélioration de leur milieu de vie, Claude Ruel avoue manquer de temps pour mettre en branle tous ses projets. Il croit cependant fondamentalement dans la capacité de chaque individu à se développer dans la mesure de ses moyens, à condition qu’on lui en donne l’opportunité et le goût. « Imposer à des jeunes d’écrire parfaitement le français sans leur en démontrer l’utilité est peut prometteur, estime-t-il. En revanche, les placer dans une situation concrète où ils vont avoir besoin d’écrire une belle lettre s’ils veulent aller de l’avant aura toutes les chances de les motiver. »

En impliquant les jeunes, Claude Ruel est intimement convaincu que la société pourra se transformer pour le meilleur. « Il suffit de leur faire confiance et de leur donner la parole pour réaliser combien leurs rêves sont emplis de promesses, souligne-t-il. Dès lors, il ne faut pas attendre qu’ils soient de jeunes adultes pour leur permettre d’exprimer leurs désirs mais leur donner confiance en eux dès l’école primaire. » Une démarche à laquelle doivent, selon lui, s’associer étroitement les parents. « S’ils se sentent concerner, ils permettront à leurs enfants de mieux utiliser leurs capacités et de devenir plus rapidement responsables, ajoute-t-il. Il ne faut pas oublier que s’il est possible d’améliorer le milieu par l’école, l’inverse est aussi vrai. »

Persuadé de l’efficacité de cette démarche, Claude Ruel espère que le Réseau québécois des écoles micro-entreprises environnementales sera la petite étincelle qui fera s’enflammer le brasier. « Le but, c’est finalement de permettre aux jeunes de se préparer un meilleur avenir. »

P.S :Tous les droits sont réservés à Yasmine Berthou

 

 

 Source : http: //www.potame.net

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