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développement personnel

Publié par Mahamed Charkaoui sur 17 Janvier 2006, 15:47pm

Catégories : #Mieux vivre

Que ce soit pour améliorer ses relations avec les autres ou tout simplement pour se sentir bien dans sa tête, il est essentiel d’apprendre à se connaître. Un travail sur soi est utile à l’épanouissement personnel et au bien être. Des moyens de vaincre ses petits défauts et d’affronter les épreuves aux 1 000 façons de prendre la vie du bon coté, les conseils de Doctissimo pour un "moi nouveau" !

Cultivez votre moi !

Se sentir en phase avec soi-même et utiliser au mieux ses capacités est essentiel. Car apprendre à s’affirmer par exemple permet de mieux gérer ses relations avec les autres. De même, développer sa créativité et son intuition peuvent être utile pour reprendre confiance en soi. Quelques conseils de Doctissimo pour être bien dans sa peau.

Que se passe-t-il dans la tête des athlètes ?

Des milliers de sportifs des quatre coins du monde comparent leurs performances physiques… et mentales  dans les Jeux olympiques !  Car tout ne se joue pas avec les bras ou les jambes ! Le cerveau a un rôle essentiel pendant la préparation, la compétition et la récupération. La science s'est penchée sur l'importance des neurones pour décrocher la médaille d'or !

Etre bien dans sa tête est indispensable pour être au top ! C'est pourquoi de nombreux scientifiques français étudient les liens entre cerveau et sport.

Pendant l'effort, la réflexion

Pour aider les sportifs à mieux se préparer, un laboratoire du CNRS s'est spécialisé dans l'étude du cerveau pendant l'activité physique. Baptisé "Performance, Motricité et Cognition", il utilise l'imagerie médicale pendant l'entraînement pour comprendre comment les athlètes acquièrent les gestes et les réalisent. Certes, pour l'instant les chercheurs en sont à observer comment les sportifs exécutent les mouvements nécessaires.

Mais l'un des domaines de recherche devrait apporter des bénéfices directs aux athlètes : il s'agit de comprendre comment le cerveau parvient à la fois à réfléchir et mettre en route des processus complexes. Le but est ainsi de comprendre comment les joueurs de tennis, de football ou les judokas par exemple réussissent à prendre très vite des décisions lors d'efforts importants de leur corps… Une recherche qui portera peut-être ses fruits pour les prochains J.O. de 2008.

La vitesse fait perdre la tête…

Au laboratoire "Mouvement et perception" du CNRS, on se penche sur l'influence de la vitesse et des changements de directions sur les performances du cerveau… Des travaux certes plutôt réservés aux sports automobiles ou aux J.O. d'hiver qu'aux athlètes d'Athènes. Mais les résultats sont extrêmement intéressants, puisque l'équipe a réussi à montrer que des démarrages rapides, des freinages importants, des changements de direction à grandes vitesses avait un effet important sur le cerveau. En effet, cela modifie la perception du corps et de son orientation dans l'espace. Plus important, cela modifiait la précision du mouvement des mains… Prochaine étape pour les scientifiques : trouver un moyen de contrer les effets de la vitesse… pour rester efficace durant l'épreuve.

S'entraîner sans bouger !

Difficile de voir ce qui se passe dans la tête d'un sportif en train de courir, sauter, pédaler… C'est pourquoi un autre laboratoire du CNRS, baptisé "Micro-capteurs et systèmes biomédicaux", a développé des techniques d'imagerie du cerveau. Grâce à des capteurs placés sur la peau, les scientifiques peuvent en déduire l'activité cérébrale. Et ils ont utilisé cette technique sur de nombreux sportifs : volleyeurs, haltérophiles…. Cet outil a trouvé une application inattendue : il permet de s'entraîner sans bouger ! Car l'appareil peut enregistrer le niveau de vigilance et l'activation du cerveau pendant un effort. Puis au repos, si le sportif s'imagine en train de reproduire les gestes, le dispositif peut évaluer s'il atteint le même niveau et activer les mêmes neurones ! Et ça marche : la championne française de Pentathlon, Caroline Delemer, s'était cassé la jambe suite à une chute de cheval. Elle a pu continuer à s'entraîner "mentalement" grâce au boîtier de contrôle !

Certes, si pour l'instant ces recherches sont encore loin d'avoir une application concrète, elles permettent de mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau. Ce qui ne devrait pas seulement aider nos sportifs à gagner des médailles sur la piste, mais aussi nous aider à préserver longtemps nos capacités cognitives !

Louis Asana

Source : CNRS théma, Compétition et performance, juillet 2004

 

Le revers de la médaille

 

 

Les vertus du sport sont maintenant bien connues. Outre ses bienfaits pour la santé, l'activité physique agirait également sur le moral ou la sociabilité. C'est d'ailleurs pourquoi elle est conseillée dès le plus jeune âge. Mais une étude américaine suggère que le sport pourrait avoir des effets négatifs sur l'image de soi… du moins chez les filles. L'auteur des travaux a interrogé 427 étudiantes. Résultat : celles qui pratiquaient régulièrement une activité physique se sentaient plus compétentes et avaient l'impression de mieux diriger leur vie. Mais ces sportives avaient plus tendance que les filles inactives à éprouver des complexes physiques ! Par exemple, elles avaient plus de réticence à révéler leur poids exact. Selon la scientifique, cela apparaît surtout dans les sports où l'esthétique du corps joue pleinement : gymnastique, natation synchronisée… plutôt que dans les sports collectifs. La question est de savoir si c'est le sport qui entraîne des complexes, ou si les gens qui manquent un peu de confiance en eux pratiquent plus d'activités physiques.

 

 

Source : Psychology of Women Quarterly, janvier 2001

 

 

 

Par le site Doctissimo

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